5 habitudes pour rester jeune longtemps


News / mardi, octobre 22nd, 2019

On pourrait tout résumer avec le vieux dicton latin mens sana in corpore sano, auquel on ajoute une bonne dose d’optimisme et quelques bons amis pour partager joies et peines.

En particulier, il y a 5 bonnes habitudes qui peuvent améliorer la santé et l’équilibre psychophysique de chacun d’entre nous. Et nous faire vivre plus longtemps.

1. LE RÉGIME MÉDITERRANÉEN.

Il est bien connu que le régime méditerranéen, pauvre en viande et riche en légumes, céréales, fruits et légumes, réduit le risque de développer diverses maladies cardiovasculaires, osseuses et neurologiques. Au cours des dernières années, on a découvert que ce type de régime est également capable de ralentir le vieillissement.

Par exemple, une étude récente a mis en évidence son action anti-âge sur le cerveau. Lorsque nous vieillissons, nous perdons des cellules du cerveau, ce qui affecte notre capacité d’apprendre et notre mémoire. Il semble que le cerveau des personnes âgées qui suivent un régime méditerranéen perde moins de masse – on parle de moins d’atrophie – que celui de leurs pairs qui ont des habitudes alimentaires différentes. En pratique, c’est comme trouver son cerveau plus jeune que son âge.

De plus, le régime méditerranéen aurait un impact positif sur la qualité de vie des personnes âgées, limitant les effets de l’ostéoporose chez les personnes qui en souffrent, ainsi que la dépression et le handicap.

2. UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE RÉGULIÈRE.

Encore une fois, il est bien connu que le sport aide à rester en bonne santé, où est la nouveauté ? Eh bien, des études de plus en plus raffinées montrent que l’activité physique ralentit le vieillissement, même au niveau cellulaire.

Des recherches publiées dans l’American Journal of Epidemiology ont examiné des échantillons de sang prélevés sur 1500 femmes qui avaient surmonté la ménopause, en se concentrant sur les télomères, l’extrémité des chromosomes. Notre ADN, au fil des années et de la succession des multiplications cellulaires, se détériore progressivement avec la perte de l’information génétique. La fonction des télomères est de limiter ce phénomène. Malheureusement, avec le temps, les télomères se détériorent aussi, se raccourcissant : les télomères plus courts sont associés au vieillissement physiologique. Étonnamment, les télomères chez les femmes sédentaires ont été plus courts que ceux des femmes qui font régulièrement de l’exercice. Cela signifie que, d’un point de vue biologique, les femmes qui ne quittent jamais le fauteuil sont plus âgées que leurs pairs sportifs. Combien ? Dans l’étude citée, même 8 ans.

Un peu de sport est aussi bon pour le cerveau. Une recherche menée à l’Université d’Édimbourg a porté sur un groupe de plus de 600 soixante-dix ans sur une période de trois ans. Les examens cliniques ont révélé que le cerveau des sportifs avait moins souffert d’atrophie que celui des personnes sédentaires pendant cette période de temps. Tout cela, que le sujet ait ou non réalisé des activités stimulantes d’un point de vue intellectuel, comme la lecture.

3. LA MÉDITATION

Dans ce cas également, nous revenons aux télomères, la fin de nos chromosomes, qui ont tendance à se raccourcir avec l’âge. Selon la recherche, ceux qui pratiquent régulièrement la méditation auraient des cellules avec des télomères plus longs, donc capables de vivre, de se diviser et de rester en bonne santé plus longtemps.

Les effets positifs sur le cerveau ne sont pas moins importants : 8 semaines de méditation suffisent à induire des changements dans les régions du cerveau liées à la mémoire, l’empathie et le stress, avec des bénéfices cognitifs et psychologiques.

Une autre étude a soumis à l’imagerie par résonance magnétique un groupe de volontaires qui pratiquaient habituellement la méditation, comparant les résultats à ceux d’autant de personnes non habituées à cette pratique. La perte physiologique de matière grise a été moins prononcée chez ceux qui pratiquent la méditation. Toutefois, les raisons de ce phénomène n’ont pas encore été élucidées.

En pratique : lire un peu plus de livres ne compense pas le manque d’activité physique.

4. CULTIVER LES RELATIONS SOCIALES.

Seul, on vieillit mal et plus vite. C’est la conclusion de nombreuses études menées ces dernières années, qui ont montré que la solitude, chez les personnes âgées de plus de 60 ans, est un facteur prédictif de déclin fonctionnel et de décès.

Le manque de relations sociales, ou l’insatisfaction à l’égard de ceux que nous avons, a un impact négatif sur notre système immunitaire, le rendant plus fragile, surtout quand il s’agit de personnes âgées. L’impact sur la santé serait similaire à celui du tabagisme et même supérieur à celui de l’obésité.

Une étude récente sur le vieillissement menée à Harvard a conclu que la capacité de cultiver des relations profondes (naturellement aussi dans un sens amical) a un plus grand impact sur la qualité de vie que le succès et l’argent.

5. BEAUCOUP D’OPTIMISME.

Les mauvaises pensées stressent et vieillissent plus tôt. Encore une fois, une partie de la responsabilité serait due aux télomères : les personnes déprimées ont tendance à avoir les télomères des leucocytes plus courts que les optimistes. En effet, le cortisol – l’hormone associée au stress – limite la capacité des cellules à activer la télomérase, une enzyme qui peut réparer les télomères afin de maintenir intacts les chromosomes. Telles sont quelques-unes des conclusions d’Elissa Epel de l’Université de Californie, auteur avec Elizabeth Blackburn – Prix Nobel de médecine – de l’essai The Science That Extends Life (Mondadori).

La meilleure façon d’affronter le temps qui passe est de ne pas en faire un drame. Selon une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology il y a quelques années, les personnes qui vivent en paix avec le temps et leur vieillesse ont une espérance de vie de 7,5 ans de plus que les autres. Ce qui est formidable, c’est que cela ne change pas, même si l’on tient compte des différentes conditions socio-économiques.